On a pris ma belle-sœur et son petit avec nous en vacances. Franchement, on ne le refera pas, on la regretté mille fois.
Mon mari et moi, on est partis en vacances à la mer. Ça fait des années quon fait ça, toujours avec des potes, on prend chacun nos voitures et on file sur la côte. On est de vrais campeurs. On se trouve un coin sympa au bord de leau, on plante nos tentes, et voilà cest parti : baignades, bronzette, et le soir venu, on sort la guitare, on chante autour dun feu avec un verre de bon vin. Cette année, ma belle-sœur, Sandrine, a décidé de se joindre à nous. Avec son petit garçon de deux ans et demi. Honnêtement, on sest longtemps posé la question : est-ce quon la prend ou pas ?
Finalement, on a cédé. Et franchement, avec le recul, le souci, ce nétait pas le petit cétait Sandrine. Les problèmes ont commencé dès la route. Elle nous réclamait des pauses toutes les heures. Elle était fatiguée, il fallait quelle sétire. Résultat, on est arrivés méga tard. Nos potes, eux, étaient déjà crevés, limite ils avaient eu le temps de faire un plongeon avant quon débarque. Et là, cest parti pour la suite des galères. Sandrine râle :
Je ne vais pas dormir ici !
Mais pourquoi ? On tavait prévenue quon faisait du camping !
Oui, mais pour moi, ça voulait dire quon trouverait des logements sur place, pas quon passerait nos nuits dans une tente.
Tas pas vu, sérieux, quon avait pris des sacs de couchage et des tentes ? grogne mon mari.
Ben je pensais que vous étiez juste camping desprit.
Au final, il a fallu lui louer une chambre. Mon mari a passé son temps à faire des allers-retours pour la récupérer, la ramener, puis retourner la déposer le soir. Et ça ne sarrêtait pas là : il devait aussi laccompagner dans des cafés, au marché, et même garder le petit pendant quelle se reposait de ses efforts.
La vérité ? On sest tous occupés du petit. Et franchement, il était adorable. Un vrai bonheur : obéissant, il courait partout, séclatait dans la mer, mangeait de tout, et dormait paisiblement dans la tente pendant les siestes. Rien à voir avec sa mère ! Cest certain, lannée prochaine, Sandrine ne sera pas de la partie. Mais si ses parents nous demandent, on embarquera volontiers leur fils. Lui, cest le parfait compagnon pour un trip camping.
