Établir des limites : Comment l’ultimatum d’un mari a tout changé

Oh, écoute ça, cest une histoire qui va te parler. Mon mari, Olivier, a une famille nombreuse et bruyantetrois frères et deux sœurs, tous installés avec leurs propres familles maintenant. Mais ils débarquent chez nous comme sils avaient une clé invisible : pas pour un petit café, non, mais pour des festins dignes de Noël. Anniversaires, fiançailles, même les jours fériés les plus obscursils trouvent toujours une excuse. Et cest toujours chez nous. « Vous avez la place ! » quils disent, comme si notre maison à la campagne, payée à coups de crédits immobiliers, avec sa terrasse, son barbecue et son parking, était leur résidence secondaire.

Au début, ça ne me dérangeait pas. Ayant grandi fille unique, jadorais ce brouhahales rires, le tintement des verres, loncle bourré qui chante faux. Mais peu à peu, je suis devenue leur servante. Tu as déjà préparé un rôti pour 15 beaux-parents affamés pendant quils se prélassent ? Les femmes sécroulaient sur les chaises de jardin avec leur rosé dès leur arrivée ; les hommes « courageusement » soccupaient du barbecue. Moi ? Jétais les mains dans les épluchures de pommes de terre, les cheveux électriques comme un caniche surpris, ma jolie robe remplacée par un tablier couvert de farine. Olivier passait la tête, la culpabilité écrite sur son visage : « Tu veux de laide ? » Je serrais les dents. « Ça va, je gère. »

Le pire ? Sortir de la cuisine, en sueur, et les voir tous bien habillés comme sils étaient à Longchamp, tandis que je ressemblais à une bataille perdue contre un essoreuse à salade. Tout ce que je voulais, cétait une soirée tranquille à siroter mon vin, pas jouer la serveuse épuisée.

Après ces marathons, Olivier sattaquait silencieusement à la montagne de vaisselle pendant que je mécroulais au lit. Lui aussi était crevéses yeux suppliaient pour un dimanche paresseux avec un curry à emporter et une télé sans cervelle. Mais aucun de nous ne voulait faire de vagues. Jusquà ce que son frère appelle.

« On fait mon anniversaire chez vous, hein ? Comme dhab. »

Olivier a raccroché, sest tourné vers moi et a lâché la bombe : « Demain, tu te réveilles, tu mets cette robe chic que tu ne portes jamais, tu te coiffes, peut-être même un peu de maquillage. Mais la cuisine ? Interdite. Pas un doigt levé. »

Jai cligné des yeux. « Et pour le »

« Non. Ils amènent leur propre repas. Tu nes pas leur traiteur. Nous aussi, on a droit à une pause. »

Le lendemain, la famille est arrivée, les bras chargés de sacs Carrefour pleins de viande et de desserts Picardpour trouver une table étrangement vide. Le silence gênant était délicieux. Olivier, toujours diplomate, a annoncé : « Nouvelles règles. On participe, sinon on organise ailleurs. Finis les jeux de société où nous sommes les hôtes éternels. »

Stupeur générale et « fête » la plus calme de lhistoire. Mais devine quoi ? Les miracles existent ! Le rassemblement suivant ? Organisé par sa sœur. Apparemment, ils *savent* faire. Il fallait juste un peu de motivation.

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Établir des limites : Comment l’ultimatum d’un mari a tout changé
– «Ce n’est pas à toi de décider qui vit sous notre toit» – déclara mon mari quand ma nièce est restée