Laide avec une dot
Pascal, regarde Cest Vadim, non ? demanda Nina, relevant la tête du potager où elle désherbait, en entendant le grincement du portillon.
Oui, cest lui. Et avec un gros sac, répondit Pascal. Ils échangèrent un regard éloquent.
On dirait quil a ses affaires Sa Marine laurait mis à la porte ? Il la bien cherché, ce Don Juan
Pascal secoua la terre de ses mains ils étaient en train de planter des salades et alla accueillir son frère. Nina resta à observer, songeuse. « Pascal me racontera Pourquoi courir vers ce type si plein de lui-même ? » Elle allait reprendre son travail lorsquelle aperçut Vadim lui faire un signe de la main, un sourire figé et coupable aux lèvres. Elle lui rendit son geste, tout en pensant : « Comme un chat qui a fait des bêtises Il a dû merder et na plus où aller il débarque chez nous comme un cheveu sur la soupe »
La conversation entre les frères fut brève. Vadim entra dans la maison tandis que Pascal revenait vers Nina.
Tu avais raison ! dit-il. Il reste quelques jours, le temps de se retourner. Marine a trouvé quelquun dautre.
Ah, fit Nina, sans lever les yeux de ses plants.
Elle pinça une feuille jaunie entre ses doigts, la laissa tomber.
Ce nest pas moi qui linviterai à dîner.
Pascal hocha la tête, les mains dans les poches.
Non. Mais cest mon frère.
Le soir, pourtant, Nina mit un couvert de plus.







