Mon voisin ma dit darrêter de cuisiner des plats « qui puent » puis ça sest mal tourné
Je venais demménager dans un nouvel appartement, au troisième étage dun immeuble parisien. Javais deux voisins de palier : une jeune famille avec des enfants, et une femme dâge moyen, Élodie, qui vivait seule.
Je mimaginais que tout se passerait bien, comme dans mes anciens logements. Mais ma vision optimiste sest envolée après un incident étrange avec ma voisine.
Un vendredi soir, alors que je préparais un boeuf bourguignon, on a sonné à ma porte. Élodie était là, le visage crispé. Elle sest plainte que lodeur de lail traversait les murs, lempêchant de profiter de son émission préférée. Elle ma demandé, dun ton sec, de moins en utiliser.
Stupéfaite, je nai rien répondu. Une semaine plus tard, jai refait un plat similaire, avec des herbes de Provence et une généreuse dose dail. Cette fois, cest le propriétaire qui est venu frapper, annonçant quune plainte avait été déposée à cause des « nuisances olfactives répétées ».
La solution ? Dabord, la colère. Puis, lidée. La fois suivante, jai frappé chez Élodie, un sourire en coin. « Peut-être étiez-vous contrariée parce que ça sentait trop bon, et que vous en aviez envie ? » Je lui ai tendu une assiette encore fumante.
Tout a changé. Elle a eu un regard surpris, puis ma invitée à entrer. Elle ma raconté son enfance en Provence, où le pain à lail était son réconfort. Mais son mari détestait cette odeur, alors elle avait abandonné lail pendant des années. Mon plat lui avait tout rappelé, et cette frustration refoulée.
Le lendemain, un mot glissé sous ma porte : « Merci. Cétait délicieux. » Depuis, je cuisine toujours une portion pour elle. Parfois, nous préparons même des gratins ensemble, en riant des fantômes du passé.







