La jalousie m’a perdu : quand j’ai vu ma femme descendre de la voiture d’un autre homme, j’ai tout fait exploser

La jalousie ma détruit : quand jai vu ma femme descendre de la voiture dun autre homme, jai perdu le contrôle et tout a basculé.

Je suis debout près de la fenêtre, les poings serrés, le cœur battant si fort que jai limpression quil va exploser. La pièce est silencieuse, mais dans ma tête, une seule question résonne : pourquoi met-elle tant de temps ?

Lhorloge murale scande les secondes avec un tic-tac assourdissant.

Il est tard. Trop tard.

Puis japerçois les phares éclairant la rue.

Une voiture noire, élégante, sarrête devant la maison. Mon souffle se bloque. Un homme est au volant. Grand, sûr de lui. Quelquun que je ne connais pas.

La portière côté passager souvre.

Et elle en descend.

Quelque chose en moi se brise.

Elle sourit. Avec une aisance qui me glace le sang. Elle se penche vers la vitre, dit quelque chose au conducteur, et il rit. Il rit.

Puis elle referme la porte et marche calmement vers la maison.

Mon corps tout entier se raidit.

Qui est cet homme ? Depuis quand cela dure-t-il ? Comment ai-je pu être si naïf ?

La porte souvre, elle entre et jette son sac sur la table avec indifférence.

« Cétait qui ? » je demande, la voix tendue.

Elle sarrête et me regarde, les sourcils froncés. « Qui ça ? »

« Lhomme dans la voiture. Qui cest ? »

Elle soupire, agacée, comme si elle en avait assez de répondre à des questions absurdes.

« Thomas, ne commence pas. Cétait Julien, le mari de Sophie. Il ma ramenée parce quil était tard. On va vraiment se disputer pour ça ? »

Mais je ne lécoute plus.

Ma tête est un tourbillon. Mon sang bouillonne.

Et puis ma main se lève.

Le bruit de la gifle résonne dans toute la pièce.

Elle recule, portant la main à son visage. Un filet de sang coule de son nez.

Le silence qui suit est glaçant.

Puis je vois dans ses yeux.

Ce nest pas de la colère. Ni de la douleur. Cest de la peur.

Je sais que cest la fin.

Il ny a plus de retour en arrière.

Elle ne crie pas. Elle ne pleure pas.

Elle prend juste son manteau et part.

Le lendemain matin, un avocat sonne à ma porte avec les papiers du divorce.

Le tribunal ma tout pris même mon fils.

« Jai supporté tes jalousies pendant des années, » me dit-elle plus tard, dune voix froide comme la glace. « Mais la violence, jamais. »

Je lai suppliée de me pardonner. Jai imploré, juré que cétait une erreur. Un moment de folie. Que ça ne se reproduirait plus.

Elle sen est moquée.

Et puis est venu le coup final au tribunal, elle a affirmé que jétais violent avec notre fils.

Mensonge.

Un mensonge cruel et calculé. Je ne lai jamais frappé. Je ne lui ai jamais parlé avec dureté.

Mais qui me croirait ? Un homme qui a déjà levé la main sur sa femme.

Le juge na pas hésité une seconde.

Elle a obtenu la garde totale.

Moi Quelques heures par semaine. Des visites courtes, dans un lieu neutre.

Pas de nuits ensemble. Pas de matins où je pourrais lui préparer son petit-déjeuner.

Pendant six mois, je nai vécu que pour ces moments.

Pour quand il courait dans mes bras, me serrait fort et me disait à quel point je lui manquais.

Et puis, une fois de plus, je devais le regarder partir.

Jusquau jour où il ma dit quelque chose qui ma complètement brisé.

La vérité que mon fils de cinq ans ma révélée.

Il grandit. Il commence à remarquer les choses.

Et un jour, en jouant avec ses petites voitures, il lance, sans y penser :

« Papa, hier, maman nétait pas à la maison. Une dame est venue soccuper de moi. »

Mon corps se tend.

« Quelle dame ? » je demande, la gorge serrée.

« Je sais pas. Elle vient toujours quand maman sort le soir. »

Je ne peux plus respirer.

« Et où va maman ? »

Il hausse les épaules. « Elle me le dit pas. »

Mes mains se ferment en poings.

Je dois savoir la vérité.

Et quand je lai découverte, tout en moi a explosé.

Elle avait engagé une baby-sitter.

Une inconnue.

Pendant que je suppliais pour plus de temps avec mon fils, elle le confiait à une étrangère.

Je saisis le téléphone et lappelle.

« Pourquoi laisses-tu notre fils avec une inconnue alors que je suis là ? »

Sa voix est froide. Indifférente. « Parce que cest plus simple comme ça. »

« Plus simple ?! » Ma respiration devient lourde. « Je suis son père ! Si tu nes pas là, il devrait être avec moi. »

Elle soupire, impatientée. « Thomas, je ne vais pas lamener chez toi chaque fois que jai quelque chose à faire. Arrête de dramatiser. »

Mes jointures blanchissent sous la pression avec laquelle je serre le téléphone.

Que faire ? Porter plainte ? Retourner au tribunal ?

Et si je perdais encore ?

Une seule erreur.

Un seul instant de rage.

Et ils mont tout arraché.

Mais mon fils

Lui, je ne le perdrai pas.

Je ne laisserai pas une inconnue lélever.

Je vais me battre.

Parce que cest tout ce quil me reste.

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