Ma belle-mère ma humiliée au restaurant, et maintenant, jen ai assez dêtre son paillasson.
Je mappelle Camille (29 ans), et je suis mariée à Antoine (31 ans) depuis quatre ans. Sa famille est très proche, ce qui pourrait sembler charmant en théorie. Mais sa mère, depuis le début, a toujours eu un problème avec les limites.
Dès le départ, elle a clairement fait comprendre quelle détestait partager « son fils ». Jai dû sourire face à ses remarques passives-agressives : « Cest ça, quand les garçons grandissent et oublient leur mère » ou « Noublie pas qui la aimé en premier. » Jai serré les dents, gardant le silence par respect, même si chaque mot me blessait.
Le week-end dernier, cétait lanniversaire dAntoine. Sa famille avait réservé une table dans un restaurant chic. Je métais habillée avec soin, lui avais offert un cadeau pensé, et jétais prête à fêter cette soirée. Je voulais que tout se passe bien.
À notre arrivée, sa mère avait déjà pris la place à côté de lui. Pas grave, je me suis assise de lautre côté. Mais avant même que nous commandions, elle sest levée, ma désignée du doigt et a lancé, dune voix forte : « Elle est tellement collante ! Laisse donc Antoine respirer un peu sans sa femme ! » Puis, fixant son regard sur moi, elle a ajouté, sarcastique : « Pousse-toi, ma chérie. Laisse Maman sasseoir avec son garçon. »
Tout le monde a ri. Antoine aussi.
Je me suis sentie trahie, écrasée sous le poids de lhumiliation. Pourtant, je nai pas voulu envenimer les choses. Jai glissé ma chaise plus loin, tandis quelle saccrochait à lui comme sils étaient en rendez-vous galant.
Après quelques minutes à encaisser, le sourire forcé, alors que la table entière semblait trouver ça normal, jai réalisé que je ne supporterais pas ça toute la soirée. Je me suis levée, ai attrapé mon sac et ai déclaré : « En fait, je crois que je vais rentrer. Bon anniversaire, Antoine. » Puis je suis partie.
Plus tard, Antoine ma envoyé un texto, furieux. Selon lui, javais créé un scandale, lavais humilié devant sa famille et « mal pris une blague innocente ». Sa mère a suivi avec un message : « Désolée si tu es du genre susceptible chez nous, on aime bien rire. »
Maintenant, Antoine me fait la tête tant que je ne mexcuse pas. Et pourtant je ne pense pas avoir tort. Mais puisque cétait son anniversaire, je doute. Suis-je folle de penser quils ont dépassé les limites ? Dois-je vraiment présenter des excuses ?







