Nous avons emmené ma belle-sœur et son bébé en vacances. Nous l’avons regretté mille fois.
Mon épouse et moi sommes partis en vacances au bord de la mer. Depuis plusieurs années, nous avons pris l’habitude de partir avec des amis en voiture. Nous sommes des campeurs ! Nous choisissons un coin de la côte, y installons nos tentes, passons nos journées à nous baigner, à bronzer, et nos soirées à chanter des chansons autour d’un feu de camp, une guitare à la main et un verre de vin à la main. Cette année, ma belle-sœur, Camille, a décidé de se joindre à nous. Avec son fils de deux ans et demi. Nous avons longuement hésité avant de laccepter.
Malheureusement, nous avons fini par céder. Avec le recul, ce nétait pas le petit qui nous a posé problème, mais Camille. Les soucis ont commencé dès le trajet. Camille exigeait quon sarrête chaque heure. Elle disait être fatiguée et ressentait le besoin de sétirer. Résultat : nous sommes arrivés très tard. Nos amis, déjà sur place, étaient épuisés par leur longue journée. Ils avaient eu le temps de profiter d’une baignade, eux. Et ce nétait que le début. Ma belle-sœur sest mise à râler :
Je ne dormirai pas ici !
Pourquoi donc ? On tavait pourtant dit quon camperait!
Je pensais que cela voulait dire quon chercherait un logement sur place et quon éviterait de réserver un hôtel.
Tu croyais quon avait pris des tentes et des sacs de couchage pour le plaisir? grogna mon épouse.
Je pensais que cétait juste pour le campement.
Nous avons dû louer une chambre pour elle. Ensuite, mon épouse devait aller la chercher pour lemmener au campement le matin, et la ramener à lhôtel le soir. Comme si cela ne suffisait pas, il fallait aussi lemmener dans des cafés, sur les marchés et surveiller son enfant lorsquelle disait avoir besoin dune pause de sa responsabilité de mère.
Tout le monde a fini par s’occuper du petit. Et pourtant, son fils était adorable. Obéissant, il courait partout, jouait dans la mer, mangeait sans caprice et faisait volontiers des siestes dans la tente. Sa mère, en revanche, était une histoire totalement différente. Lannée prochaine, il est hors de question quon lemmène à nouveau. Mais si ses parents nous laissent juste le petit, alors oui, avec plaisir. Lui, cest un véritable aventurier, prêt pour le camping.
