Un jour, on m’a dit d’un ton sérieux : « Tu n’as plus l’âge ! »

Un jour, on ma lancé, le regard sérieux: «Émilie, tes plus de cet âge!»

Jai dabord cligné des yeux, je pigeais pas du tout.
«Excuse, cest quoi ça?», ai-je demandé, un peu perdue.

Et on ma répondu comme si cétait évident: «Tu vois, maintenant cest plus le moment des robes éclatantes, des rires qui résonnent dans le métro, des danses jusquau bout de la nuit à la terrasse dun bistrot. Faut être plus sobre, plus calme, adulte.»

Je suis restée muette, pas parce que ça me blessait, mais parce que je me rendais compte à quel point on met des cases où il ny en a pas.

Puis, jai souri, jai plongé au fond de moi et jai dit tranquillement: «Tu sais, je nai jamais lu de livre qui précise le moment où faut arrêter dêtre soimême.»

Franchement, qui décide quune femme ne doit plus rire jusquaux larmes? Qui dicte quà tel âge on ne porte plus de rouge à lèvres flamboyant, ou quon ne chante plus à tuetête les chansons quon adore? Le calendrier nenlève pas notre vraie nature.

Derrière mes épaules, il y a déjà des années parfois douloureuses, parfois riches, souvent pleines de bonheur. Jai vu des envolées et des chutes, des pertes et des nouveaux départs. Aujourdhui, je suis différente pas plus vieille, mais plus sereine, plus profonde, plus sage.

Jai appris à chérir le silence, à écouter mon cœur, à comprendre que la vraie jeunesse ne se lit pas sur le passeport, mais dans le regard, dans la capacité à sémerveiller des petites choses et à rire du quotidien.

Je nai plus besoin de prouver ma valeur à qui que ce soit.
Je ne cours plus après les apparences, je veux simplement vivre vraiment.
Je ris quand ça me fait plaisir.
Je danse quand la chanson de Stromae passe à la radio.
Je porte ce qui me plaît, pas ce que la société juge «approprié» à mon âge.
Et surtout, je me permets dêtre vivante.

Parce que la vie, cest pas une scène où tu joues le rôle «de ton âge». Cest un voyage où chaque jour est un cadeau. Cest dommage que les gens renoncent à la joie juste parce que quelquun a dit: «Ce nest plus pour toi.»

Moi, ça me va.
Moi, je ris quand mon âme chante.
Moi, je porte des robes colorées même si jai trentecinq ans.
Moi, je reste moimême, sans excuses, sans peur.

Il nexiste pas de «mauvais âge», il ny a que le moment présent chaud, vrai, vivant. Si tu sens la lumière en toi, si ton cœur veut encore rire et aimer, alors tu es vivante.

Et maintenant, cest mon temps de vivre. Vraiment, sans limites, sans gêne, sans «il faut» ou «on ne peut pas». Personne na le droit de décider quand une femme doit arrêter dêtre ellemême.

Je vis simplement.
Et chaque jour je me dis: «Oui, cest mon âge. Le meilleur.»

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Un jour, on m’a dit d’un ton sérieux : « Tu n’as plus l’âge ! »
Surprise ! Maintenant, je vais vivre avec vous – a annoncé la belle-mère en faisant rouler sa valise.