« Monsieur… puis-je déjeuner avec vous ? » demanda une petite fille sans-abri à un millionnaire. Ce qu’il fit ensuite les fit tous pleurer…

« Monsieur puis-je déjeuner avec vous ? » demanda une petite fille sans-abri au millionnaire. Ce quil fit ensuite fit pleurer tout le monde

Sa voix était douce et tremblante, mais elle déchira le silence élégant du restaurant chic comme un éclair.

Gérard Morel, magnat parisien de limmobile denviron soixante ans, déjeunait seul au Chez Laurent, un bistrot huppé du cœur de la ville. Il sapprêtait à couper la première bouchée de son entrecôte lorsquil entendit cette voix.

Il se retourna et aperçut une petite fille denviron onze ans, pieds nus, les cheveux en bataille, vêtue de haillons, avec des yeux emplis dune souffrance silencieuse.

Le maître dhôtel se précipita vers elle, mais Morel leva la main.

« Comment tappelles-tu ? »
« Élodie », répondit-elle. « Je nai rien mangé depuis vendredi. »

Sans hésiter, Morel désigna la chaise vide en face de lui. Le restaurant entier retint son souffle tandis quelle sasseyait lentement.

Il appela le serveur :
« Servez-lui la même chose que moi. Et un verre de lait chaud. »

Élodie essaya de manger avec délicatesse, mais la faim prit rapidement le dessus. Morel resta silencieux, la regardant dun air lointain, comme plongé dans ses propres souvenirs.

Quand elle eut terminé, il demanda enfin :
« Où est ta famille ? »

La réponse fut douloureusement simple :
« Mon père est mort en tombant dun toit. Ma mère est partie il y a deux ans. Je vivais avec ma grand-mère mais elle est morte la semaine dernière. »

Sa voix se brisa, mais aucune larme ne coula.

Morel se tut. Personne ne savait quil avait autrefois erré dans ces mêmes rues, affamé et seul. Sa mère était morte quand il avait huit ans. Son père avait disparu. Il dormait dans les ruelles et ramassait des canettes pour survivre. Lui aussi avait regardé ces restaurants à travers les vitrines, comme Élodie.

Son histoire réveilla en lui quelque chose doubliéune douleur quil croyait enterrée depuis longtemps.

Il tendit la main vers son attaché-case puis sarrêta. Il fixa Élodie.
« Voudrais-tu venir vivre chez moi ? »

Elle cligna des yeux, surprise.
« Quoi quentendez-vous par là ? »

Elle ignorait encore que ce moment changerait leurs vies à jamais

Chapitre 1. Une maison devenue refuge inattendu

Élodie regarda longuement lhomme, incrédule.

« Vivre chez vous ? » répéta-t-elle, comme pour sassurer quelle navait pas mal entendu.

Gérard Morel ne détourna pas le regard.

« Oui. Jai des chambres libres. Cest chaud, il y a à manger. Et tu nauras plus à dormir dans la rue. »

La petite fille serra si fort sa serviette que ses doigts blanchirent. Elle était habituée aux promesses des adultes qui ne tenaient jamais.

« Et si je vous dérange ? » demanda-t-elle avec une franchise enfantine.

« Alors, nous déciderons ensemble de la suite, répondit-il calmement. Mais je te promets : personne ne te mettra à la porte. »

Pour la première fois depuis longtemps, une étincelle despoir illumina ses yeux.

Une demi-heure plus tard, lorsque Morel eut réglé laddition et quils quittèrent le restaurant, tous les clients les suivirent du regard. Un homme digne en costume chers et une petite fille maigre aux pieds nusle contraste était saisissant. Mais Gérard marchait avec assurance, tenant sa main comme si cela était la chose la plus naturelle du monde.

Une limousine noire les attendait. Le chauffeur sourcilla en voyant monsieur Morel aider la fillette à monter, mais ne dit rien.

« Attache ta ceinture, dit doucement Gérard. Nous serons bientôt à la maison. »

Élodie effleura du doigt le cuir doux des sièges. Elle se croyait dans un carrosse magique. Derrière les vitres, les lumières de Paris défilaient, les rues animées, les gens pressés. Mais dans la voiture, régnait un calme paisible.

La demeure de Morel se trouvait dans un quartier prestigieux. Un hôtel particulier avec colonnes, un jardin soigné et une grille en fer forgé qui impressionnait même les habitués du luxe. Pour Élodie, cétait comme un rêve.

« Bienvenue », dit-il en ouvrant la porte et la laissant entrer.

À lintérieur, lodeur du bois et des fleurs fraîches flottait dans lair. Les hauts plafonds, lescalier en marbre, les tableaux aux cadres doréstout cela laissa la petite fille sans voix.

« Monsieur Morel, je je ne peux pas vivre ici, murmura-t-elle en reculant. Cest trop beau. Ce nest pas pour moi. »

Il se pencha pour être à sa hauteur et déclara fermement :

« Élodie, à partir daujourdhui, tu as une maison. Peu importe où tu es née ou ce que tu as vécu. Ici, tu seras en sécurité. »

Elle hocha la tête en silence.

Peu après, une femme âgée en robe strictela gouvernante, madame Lambertsapprocha. Elle travaillait ici depuis plus de vingt ans et se considérait comme la gardienne de lordre.

« Monsieur Morel commença-t-elle, surprise, en regardant la petite fille aux pieds nus.

« Cest Élodie. À partir daujourdhui, elle vivra avec nous. Préparez-lui une chambre près de ma bibliothèque, sil vous plaît. »

Madame Lambert fronça les sourcils, mais devant la détermination de son employeur, elle acquiesça sèchement :

« Comme vous voulez, monsieur. »

Élodie fut conduite dans une chambre lumineuse avec un grand lit et un tapis moelleux. Elle nosait même pas sasseoir sur le litelle restait près de la porte, les mains serrées contre sa poitrine.

« Déshabille-toi, ordonna madame Lambert. Je vais te faire apporter des vêtements.

Je nai rien dautre, chuchota Élodie.

Un éclair de pitié traversa le regard de la gouvernante, mais sa voix resta froide :

« Tu en auras maintenant. »

Ce soir-là, allongée dans un lit propre, Élodie mit longtemps à sendormir. Elle craignait que tout disparaisse au matinquelle se retrouve à nouveau dans la rue. Elle serra le bord de loreiller, comme si cétait la seule chose quon ne pourrait lui prendre.

En bas, dans son bureau, Gérard contemplait les flammes de la cheminée. Les souvenirs de son enfance lui revenaient : les nuits froides, la faim, la peur. Il savait que si quelquun lui avait tendu la main à lépoque, tout aurait été différent. Maintenant, il avait la chance doffrir un autre destin à cette enfant.

Et il était déterminé : cette petite fille ne répéterait pas son chemin.

Chapitre 2. Les ombres du passé

La nuit était calme. Derrière les fenêtres de lhôtel particulier, les étoiles scintillaient au-dessus de Paris, et le feu crépitait dans la cheminée. Gérard Morel, assis dans son fauteuil, fixait les flammes.

La scène de ce soir lui revenait sans cesse : la petite fille maigre aux yeux affamés, sa voix tremblante, son sourire timide quand il lavait invitée chez lui. Les images de son propre passécelui quil avait tenté doublierrefaisaient surface.

Il navait que huit ans quand tout sétait effondré. Sa mère était morte dune maladie que

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