Un jour, un homme est rentré à la maison et a dit : « Désolé. Je suis tombé amoureux dune autre. Je vais aider les garçons. Je men vais, pardonne-moi si tu peux. »
Lhomme a laissé Élodie avec les enfants et est parti. Le lendemain, les révélations dune voisine lui ont ouvert les yeux.
Élodie sétait mariée tard. Avant, elle était concentrée sur ses études. Ensuite, son travail la absorbée. Cest là quelle lavait rencontré, Laurent. Elle lavait bousculé par accident en se dépêchant pour aller au bureau. Il était tombé fou delle instantanément. Ce soir-là, après le travail, alors quÉlodie sortait, Laurent était apparu comme par magie. Il avait ouvert un parapluie au-dessus delle et lui avait tendu un bouquet de fleurs. Cétait comme ça quils sétaient connus. Fleurs, surprises, cadeaux Six mois plus tard, ils sétaient mariés. Un an après, leur premier enfant était né.
Pendant sa grossesse, Élodie avait pris un peu de poids, mais ça ne dérangeait pas Laurent. Puis un deuxième fils était arrivé. Élodie avait encore grossi. Elle nétait jamais retournée travailler. Elle soccupait de la maison et des enfants. Pendant ce temps, Laurent avait monté sa petite entreprise de réparation dordinateurs. Élodie navait même pas remarqué quil séloignait de la famille. Cette année avait été particulièrement difficile. Laurent disparaissait au travail, partait en déplacement professionnel. Élodie ignorait quil nallait pas dans dautres villes.
Puis un jour, il est rentré et a dit calmement :
« Désolé. Je suis tombé amoureux dune autre. Je vais aider les garçons. Je men vais, pardonne-moi si tu peux. »
Élodie ne sy attendait pas. Ce nest que le lendemain que leur voisine lui a révélé que Laurent la trompait depuis longtemps. Élodie nétait plus elle-même.
Huit mois ont passé.
Un soir, linterphone a sonné. Cétait Laurent, venu voir les enfants. Élodie a échangé quelques mots avec lui avant daller à la cuisine. Cest là que son téléphone a vibré. Elle a répondu en souriant :
« Salut, je pensais que tu nous avais oubliés. »
« Non, comment oublier le bonheur ? Demain, je viens vous chercher. Je suis sûr que toi et les enfants allez adorer le nouvel appartement. Je taime. »
Élodie a raccroché, un sourire aux lèvres. François lui avait fait sa demandeils allaient vivre ensemble. Elle sest retournée pour rejoindre ses fils. Laurent avait tout entendu.
« Est-ce que jarrive trop tard ? » a-t-il murmuré, les yeux baissés.
« Oui ! » a répondu Élodie, rayonnante.
