La jalousie m’a perdu : quand j’ai vu ma femme descendre de la voiture d’un autre homme, j’ai perdu le contrôle et tout gâché

La jalousie ma détruit : quand jai vu ma femme descendre de la voiture dun autre homme, jai perdu le contrôle et ruiné ma vie.

Jétais debout devant la fenêtre, les mains serrées en poings, le cœur battant si fort que javais limpression quil allait exploser. La pièce était silencieuse, mais dans ma tête, une seule question tournait en boucle : « Pourquoi met-elle autant de temps ? »

Lhorloge au mur scandait les secondes avec un tic-tac assourdissant.

Il était tard. Trop tard.

Et puis jai vu les phares éclairer la rue.

Une voiture noire, élégante, sest arrêtée juste devant la maison. Ma respiration sest bloquée. Un homme était au volant. Grand, sûr de lui. Quelquun que je ne connaissais pas.

Puis la portière passager sest ouverte.

Et elle est descendue.

Quelque chose en moi sest brisé.

Elle souriait. Avec une aisance qui ma glacé le sang. Elle sest penchée vers la vitre, a dit quelque chose au conducteur, et il a ri. Il a ri.

Ensuite, elle a fermé la portière et a marché tranquillement vers la maison.

Tout mon corps sest tendu.

Qui était cet homme ? Depuis combien de temps ça durait ? Comment avais-je pu être aussi naïf ?

La porte sest ouverte, et elle est entrée, jetant son sac sur la table avec indifférence.

« Cétait qui ? » ai-je demandé dune voix tendue.

Elle sest arrêtée et ma regardé avec un froncement de sourcils. « Cétait qui, qui ? »

« Lhomme dans la voiture. Qui cest ? »

Elle a soupiré, agacée, comme si elle en avait marre des questions stupides.

« Mathieu, ne recommence pas. Cétait Julien, le mari de Sophie. Il ma ramenée parce quil était tard. On va vraiment se disputer pour ça ? »

Mais je ne lécoutais plus.

Ma tête était un tourbillon. Mon sang bouillait.

Et puis ma main sest levée.

Le bruit de la gifle a résonné dans toute la pièce.

Elle a reculé, portant la main à son visage. Un filet de sang a coulé de son nez.

Le silence qui a suivi était glaçant.

Puis je lai vu dans ses yeux.

Pas de colère. Pas de douleur. De la peur.

Je savais que cétait la fin.

Il ny avait plus de retour en arrière possible.

Elle na pas crié. Elle na pas pleuré.

Elle a juste pris son manteau et est partie.

Le lendemain matin, un avocat a frappé à ma porte avec les papiers du divorce.

Le tribunal ma tout pris même mon fils.

« Jai supporté ta jalousie pendant des années », ma-t-elle dit plus tard, dune voix froide comme la glace. « Mais la violence, jamais. »

Je lai suppliée de me pardonner. Jai imploré, jurant que cétait une erreur, un moment de folie. Que ça ne se reproduirait plus.

Elle sen est fichue.

Et puis est venu le coup de grâce au tribunal, elle a affirmé que jétais violent avec notre fils.

Un mensonge.

Un mensonge cruel et calculé. Je ne lui avais jamais levé la main. Je ne lui avais jamais parlé avec méchanceté.

Mais qui allait me croire ? Un homme qui avait déjà frappé sa femme.

Le juge na pas hésité une seconde.

Elle a obtenu la garde totale.

Moi Quelques heures par semaine. Des visites courtes, dans un lieu neutre.

Pas de nuits ensemble. Pas de matins où je pouvais lui préparer son petit-déjeuner.

Pendant six mois, je nai vécu que pour ces moments.

Pour quand il courait dans mes bras, me serrait fort et me disait à quel point je lui manquais.

Et puis, une fois de plus, je devais le voir partir.

Jusquau jour où il ma dit quelque chose qui ma achevé.

La vérité, révélée par mon fils de cinq ans.

Il grandissait. Il commençait à remarquer certaines choses.

Et un jour, en jouant avec ses petites voitures, il a lâché sans réfléchir :

« Papa, hier maman nétait pas là. Une dame est venue soccuper de moi. »

Mon corps sest raidi.

« Quelle dame ? » ai-je demandé, la gorge serrée.

« Je sais pas. Elle vient toujours quand maman sort le soir. »

Javais du mal à respirer.

« Et elle va où, maman ? »

Il a haussé les épaules. « Elle me le dit pas. »

Mes poings se sont serrés.

Javais besoin de savoir la vérité.

Et quand je lai découverte, jai senti tout exploser en moi.

Elle avait engagé une baby-sitter.

Une inconnue.

Pendant que je suppliais pour passer plus de temps avec mon fils, elle le confiait à une étrangère.

Jai pris mon téléphone et je lai appelée.

« Pourquoi tu laisses notre fils avec une inconnue, alors que je suis là ? »

Sa voix était froide. Indifférente. « Parce que cest plus simple comme ça. »

« Plus simple ?! » Ma respiration sest alourdie. « Je suis son père ! Si tu nes pas là, il doit être avec moi. »

Elle a soupiré, agacée. « Mathieu, je ne vais pas lamener chez toi chaque fois que jai un truc à faire. Arrête de dramatiser. »

Mes jointures étaient blanches à force de serrer le téléphone.

Que devais-je faire ? Porter plainte ? Me battre en justice ?

Et si je perdais encore ?

Une seule erreur.

Un seul instant de rage.

Et on mavait tout arraché.

Mais mon fils

Lui, je ne le perdrai pas.

Je ne laisserai pas une inconnue lélever.

Je vais me battre.

Parce que cest tout ce quil me reste.

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Tu as gâché toute ma vie» – cria la fille en claquant la porte