Écoute bien ! Je suis riche maintenant et il est temps de divorcer,» déclara le mari avec arrogance. Il n’imaginait pas les conséquences.

«Écoute bien ! Je suis riche maintenant, et il est temps de divorcer,» déclara le mari avec arrogance, ignorant les conséquences de ses mots.

«Tu ne réalises même pas à quel point ta médiocrité mirrite,» ajouta Antoine, le regard méprisant. «Je nai pas besoin dune souris grise ; je mérite mieux !»

«Tu crois vraiment que largent te rend supérieur ?» répondit Élodie, la voix tremblante de chagrin, retenant ses larmes.

La lumière du soir baignait doucement la cuisine où Élodie préparait le dîner. Lodeur dun pot-au-feu et de tartes maison embaumait la pièce.

Antoine fit irruption, brandissant une enveloppe, un sourire jusquaux oreilles.

«Élodie ! Tu ne devineras jamais !» sexclama-t-il, sans même enlever ses chaussures. «Jai reçu une lettre dhéritage dun cousin éloigné ! Je suis riche !»

Élodie se retourna, essuyant ses mains sur son tablier.

«Cest merveilleux, mon chéri,» répondit-elle calmement. «Mais qui est ce parent ? Nous ne connaissions personne»

«Peu importe !» rit Antoine en lembrassant sur la joue. «Maintenant, on peut soffrir tout ce quon veut !»

Élodie sourit, perplexe, mais Antoine continua, évoquant des projets de voitures de luxe et de voyages.

Pourtant, dès le lendemain, après une nuit blanche à rêver de fortune, Antoine changea du tout au tout.

Il toisait Élodie avec dédain, ordonnait, exigeait toute son attention. Il ne parlait plus que de sa richesse, comme sil avait reçu le prix Nobel.

«Tu sais, Élodie,» lança-t-il au petit déjeuner, sans la regarder, «maintenant que je suis riche, il faut repenser notre relation.»

Élodie tressaillit, incrédule.

«Comment ça ?» murmura-t-elle, les larmes aux yeux.

«Je suis à un autre niveau maintenant,» dit-il en croquant dans sa baguette.

«Dautres personnes ? Mais de quoi parles-tu, Antoine ?»

«De ma richesse,» répéta-t-il, comme si cela justifiait tout. «Et toi tu es trop ordinaire.»

Sous le choc, Élodie retrouva ses amies, Chloé et Sophie, dans un café parisien.

«Les filles, vous nallez pas croire ça !» leur confia-t-elle. «Antoine a hérité et me trouve désormais indigne !»

Chloé éclata de rire.

«Vraiment ? Quel parent sorti de nulle part ?»

Sophie, plus pensive, demanda :

«Et que comptes-tu faire ?»

«Je ne sais pas,» soupira Élodie. «Il est devenu insupportable !»

Chloé haussa les épaules.

«Tu es sûre que cest sérieux ? Peut-être a-t-il perdu la tête ?»

Sophie réfléchit un instant.

«Élodie, reste forte. Nous sommes avec toi.»

Les jours passèrent, et Antoine devint de plus en plus odieux. Bien quil nait pas encore touché largent, son arrogance grandissait.

«Élodie, où est mon costume ?» hurla-t-il un matin. «Jai un rendez-vous important !»

Elle lui prépara ses affaires, mais lorsquelle tenta de discuter, il la repoussa.

«Pas maintenant. Je nai pas de temps à perdre.»

Le cœur brisé, Élodie retrouva ses amies au café.

«Je nen peux plus,» avoua-t-elle. «Il me traite comme une domestique !»

Chloé gronda :

«Quel salaud ! Il faut le remettre à sa place !»

Sophie la serra dans ses bras.

«Nous sommes là pour toi, Élodie.»

Puis, les deux amies échangèrent un regard coupable.

«Élodie la lettre dhéritage cétait un piège,» avoua Chloé.

«Nous lavons fabriquée pour voir comment Antoine réagirait,» ajouta Sophie.

Élodie resta muette de stupeur.

«Vous avez menti ?»

«Nous voulions te montrer son vrai visage,» expliqua Sophie. «Et il sest révélé pire que nous limaginions.»

Élodie pleura, partagée entre la colère et la tristesse.

LorsquAntoine rentra, elle laffronta avec courage.

«Je sais tout. La lettre était fausse. Tu mas méprisée pour de largent que tu ne possédais même pas.»

Antoine, fou de rage, la quitta sur-le-champ.

Mais alors que la porte se refermait, Chloé et Sophie arrivèrent avec une révélation :

«Élodie, nous avons menti pour une bonne raison. Un notaire de Genève a essayé de te joindre. Il y a un vrai héritage et nous voulions protéger ton avenir.»

Élodie, bouleversée, contacta le notaire. La fortune était bien réelle.

Ses amies trinquèrent avec elle.

«À une nouvelle vie, libre et heureuse !»

Élodie sourit, reconnaissante. La richesse navait pas corrompu son cœur, mais elle lui avait ouvert les yeux.

**Morale : Largent révèle souvent le vrai caractère des gens. Mais ce sont les vrais amis, et non la fortune, qui illuminent notre chemin.**

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Écoute bien ! Je suis riche maintenant et il est temps de divorcer,» déclara le mari avec arrogance. Il n’imaginait pas les conséquences.
Fermement décidée : elle sera heureuse quoi qu’il arrive