— Si vous vous disputez, mon fils vous mettra à la porte, — déclara la belle-mère, oubliant à qui appartenait cet appartement.

Oh, tu vas adorer cette histoire

« Si tu discutes, mon fils te mettra à la porte », déclara la belle-mère, oubliant à qui appartenait vraiment lappartement.

« Élodie, prépare un tarte aux poireaux pour demain soir », lança Sylvie en entrant dans la cuisine et en sasseyant à table. « Ça fait longtemps que je nai pas mangé une bonne tarte maison Tu cuisines toujours des plats bizarres. »

Élodie se détourna de la plaque où elle faisait revenir des escalopes pour le dîner. Sa belle-mère affichait son expression mécontente habituelle, ajustant son pull bordeaux bien connu.

« Je suis allergique aux poireaux, Sylvie », répondit-elle calmement en retournant une escalope. « Je ne la ferai pas. »

« Comment ça, tu ne la feras pas ? » La voix de la belle-mère se fit plus aiguë. « Je te demande quelque chose et tu me refuses ? Pour qui te prends-tu ? De mon temps, les belles-filles respectaient leurs aînés ! »

« Ce nest pas une question de respect », rétorqua Élodie en déplaçant la poêle. « Si je cuisine des poireaux, je fais une réaction. Faites-la vous-même si vous y tenez tant. »

« Que je la fasse moi-même ? » Sylvie bondit de sa chaise. « Je ne suis pas ta domestique ! Cest à toi de cuisiner, alors obéis ! Et ton allergie, cest des excuses. Tu es juste trop flemmarde pour toccuper de la pâte ! »

« Sylvie, quel rapport avec la flemme ? » Élodie se tourna vers elle. « Je cuisine tous les jours, je nettoie, je fais la lessive. Mais je ne ferai pas de tarte aux poireaux, cest physique ! »

« Tu ne peux pas ou tu ne veux pas ? » La belle-mère sapprocha, les yeux plissés. « Tu crois que parce que mon fils ta épousée, tu peux me donner des ordres ? On va voir qui commande ici ! »

Des clés tintèrent dans lentrée Théo rentrait. Le visage de Sylvie changea instantanément, adoptant une expression de martyre.

« Théo, mon chéri, tu arrives à point ! Ta femme est devenue insolente ! Je lui ai demandé une tarte, et elle ma répondu avec impolitesse ! »

Théo enleva sa veste et jeta un regard fatigué à sa femme, figée près de la plaque, le visage tendu.

« Élodie, quest-ce qui se passe ? » demanda-t-il en accrochant sa veste. « Pourquoi tu refuses ma mère ? »

« Je suis allergique aux poireaux, Théo », murmura-t-elle. « Je lai déjà expliqué à Sylvie. »

« Allergique ? Quelle allergie ? » Théo fit un geste agacé. « Maman, ne tinquiète pas. Élodie fera la tarte demain. Nest-ce pas, chérie ? »

Élodie le regarda en silence, puis Sylvie, qui souriait, triomphante. Son cœur se serra douloureusement.

« Non, je ne la ferai pas », affirma-t-elle en retirant son tablier et en marchant vers la porte. « Dînez sans moi. »

Elle alla dans la chambre et ferma la porte derrière elle. Derrière le mur, les voix étouffées de Théo et de sa mère bavardaient calmement pendant le dîner, comme si rien ne sétait passé. Comme si elle nexistait plus.

Le lendemain matin, Élodie se leva plus tôt que dhabitude. Sylvie dormait encore la maison était étrangement silencieuse. Théo était à table, un café à la main, scotché à son téléphone.

« Théo, il faut quon parle », dit-elle en sasseyant face à lui. « Sérieusement. »

Il leva les yeux, perplexe.

« De quoi ? »

« De ta mère », soupira-t-elle. « Jen ai marre de ses critiques. Elle me reproche tout mes plats, le ménage, mes vêtements. Je ne supporte plus de lui obéir chez moi. »

« Élodie, quest-ce que tu racontes ? » Il posa son téléphone. « Maman est gentille. Elle a juste ses habitudes. »

« Ses habitudes ? » Sa voix se durcit. « Cest comme ça que tu appelles ordonner aux autres ? Théo, et si on lui louait un appartement ? Pour quelle vive ailleurs ? On est jeunes on a besoin dintimité. »

Théo claqua sa tasse sur la soucoupe.

« Tu veux mettre ma mère à la rue ? » Sa voix vibrait de colère. « Elle veut vivre avec nous, et toi, tu veux la virer ? »

« Je ne dis pas ça », tenta-t-elle, mais il sécarta. « Juste un logement séparé. On pourrait laider financièrement »

« Écoute, ça ne me plaît pas », coupa-t-il en se levant. « Maman ne dérange personne. Au contraire, elle nous aide elle cuisine, elle nettoie. »

« Quand est-ce quelle cuisine ? » Élodie se leva à son tour. « Théo, ouvre les yeux ! Je travaille, je rentre, je cuisine, je nettoie, je fais la lessive. Et ta mère ne fait que critiquer ! »

« Ça suffit », coupa-t-il en enfilant sa veste. « Je ne veux plus en entendre parler. Maman reste avec nous. Point final. »

La porte claqu

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— Si vous vous disputez, mon fils vous mettra à la porte, — déclara la belle-mère, oubliant à qui appartenait cet appartement.
Tu n’es pas des nôtres» – dit ma belle-mère en remettant la viande dans la casserole